Avocat - Crédit immobilier
Prendre rendez-vousLe contrat de crédit immobilier engage l’emprunteur sur des montants souvent très importants, pour une durée qui peut excéder vingt ans. En cas d’irrégularité, de litige ou de difficulté d’exécution, les conséquences peuvent être lourdes, tant sur le plan financier que patrimonial. Solent Avocats intervient à chaque étape de la vie du contrat, de sa formation à sa contestation ou sa renégociation, pour accompagner ses clients – emprunteurs ou professionnels du crédit – avec rigueur, technicité et stratégie.
Notre pratique en droit bancaire et financier, en droit immobilier, en droit des voies d’exécution et en droit des sûretés nous permet d’aborder le crédit immobilier avec une vision transversale. Nous intervenons notamment en matière de responsabilité du banquier, de saisie immobilière, ou encore dans des contentieux liés à l’assurance emprunteur ou aux garanties hypothécaires.
Qu’il s’agisse d’une irrégularité affectant l’offre de prêt, d’une erreur de TAEG, d’un manquement au devoir de mise en garde ou d’un conflit né d’une exécution difficile, notre cabinet déploie une méthode d’analyse rigoureuse, orientée vers la protection des intérêts de son client. Nous accompagnons également les professions libérales et les personnes souhaitant obtenir un prêt immobilier pour l’acquisition de leur résidence principale ou d’un bien destiné à la location.
Pour une première évaluation juridique de votre contrat ou de votre situation financière, prenez contact avec notre cabinet.
Solent Avocats c’est…
Nous défendons vos intérêts en France métropolitaine et d’outre-mer
Offre de prêt immobilier : vérification de validité et enjeux juridiques
L’offre de crédit immobilier doit respecter un formalisme strict : mentions obligatoires, modalités de remboursement du prêt, durée, taux effectif global (TAEG), coût total du crédit, frais de dossier. Le non-respect de ces exigences peut entraîner des conséquences majeures : déchéance du droit aux intérêts, voire nullité du contrat. L’engagement du vendeur, le type de garantie exigée et la situation financière de l’emprunteur sont des éléments clés dans l’octroi du crédit.
La loi impose également un délai de réflexion incompressible de 10 jours, pendant lequel l’emprunteur ne peut accepter l’offre. Toute pression exercée durant cette période ou toute acceptation anticipée est susceptible d’être sanctionnée. Le contrat est souvent conditionné par la remise d’un apport personnel et la validation de la demande de prêt immobilier par un établissement bancaire ou un organisme de crédit.
Faites analyser votre offre de prêt avant toute décision importante.
Devoirs du prêteur : alerte et information
Le crédit immobilier est souvent accordé à des emprunteurs non avertis. Le prêteur doit donc évaluer la capacité de remboursement et l’endettement restant, en fonction des revenus et charges du client. Il a l’obligation d’information et de mise en garde. Ce devoir est renforcé lorsqu’il s’agit d’un achat immobilier ou d’une opération portant sur un fonds de commerce ou un bail commercial.
Lorsque le crédit présente un risque d’endettement excessif, le prêteur doit mettre en garde clairement. Ce manquement peut entraîner la responsabilité contractuelle. L’emprunteur peut demander la réparation du préjudice subi. Le cabinet conseille également les personnes ayant consenti une caution sans mesurer les risques associés.
Notre cabinet peut établir si votre prêteur a manqué à ses obligations.
Taux erroné, clauses abusives, litiges sur l’exécution
Une erreur dans le calcul du TAEG peut entraîner la déchéance du droit aux intérêts. D’autres clauses, comme les pénalités ou la capitalisation des intérêts non prévues par le contrat, peuvent être contestées. La cour de cassation a rappelé que les clauses portant atteinte aux droits fondamentaux peuvent être annulées.
Le contentieux peut aussi concerner un contrat de location avec option d’achat ou une opération de cession partielle du bien. Les tribunaux examinent avec rigueur les contrats liés à des garanties hypothécaires, particulièrement en cas de prêt à taux révisable.
Les 3 erreurs à ne pas commettre en cas de litige sur un crédit immobilier :
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Ne pas vérifier la conformité de l’offre de prêt avant acceptation.
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Accepter un taux d’intérêt sans exiger un calcul détaillé du TAEG.
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Omettre de demander une copie intégrale du contrat avant signature.
En cas d’anomalie, une intervention rapide peut éviter un contentieux long et coûteux.
Désendettement et restructuration : outils de rééquilibrage
L’emprunteur en difficulté peut demander la suspension du remboursement ou envisager un plan d’aide à la restructuration. Il est essentiel d’agir avant la saisie immobilière. Le recours à la commission de surendettement ou à un plan de redressement judiciaire peut être envisagé.
Notre cabinet accompagne également les professionnels confrontés à la cession d’actifs ou au remboursement du prêt en cas de difficultés à honorer les échéances.
Notre approche vise à sécuriser juridiquement chaque étape de renégociation.
Pourquoi faire appel à Solent Avocats ?
Pour une étude personnalisée de votre dossier, contactez notre cabinet sans attendre.
Foire aux questions
Comment vérifier si mon offre de prêt est juridiquement valable ?
L’offre doit contenir toutes les mentions imposées par le Code de la consommation, notamment le TAEG, le coût total du crédit, les garanties exigées et les modalités de remboursement. Toute irrégularité peut ouvrir droit à contestation.
Le TAEG mentionné dans mon contrat peut-il être contesté ?
Oui. Une erreur dans le calcul du TAEG peut entraîner la déchéance du droit aux intérêts. Encore faut-il apporter la preuve de cette erreur. Une analyse juridique précise est alors indispensable pour obtenir une réparation.
La banque avait-elle l’obligation de me mettre en garde ?
En cas de risque de surendettement ou d’opération complexe, le prêteur doit vous alerter clairement. Ce devoir de mise en garde est une obligation légale qui, si elle est violée, peut engager la responsabilité de l’établissement de crédit.
Quels recours si je ne peux plus rembourser mon prêt immobilier ?
Une demande de renégociation, une procédure de surendettement ou un plan conventionnel peuvent être envisagés. Un avocat spécialisé en droit immobilier peut vous accompagner efficacement dans cette démarche.
Intervenez-vous aussi pour les litiges entre particuliers et banques étrangères ?
Oui. Nous traitons également les crédits immobiliers transfrontaliers, notamment en cas de contrat soumis à un droit étranger ou relevant d’une juridiction hors France. Nous pouvons vous conseiller sur la réglementation applicable et les moyens de défense utilisables.
Quels documents dois-je préparer pour une première consultation ?
Il est utile d’apporter : l’offre de prêt, le contrat signé, les échanges avec la banque, les tableaux d’amortissement, les mensualités payées, les éléments liés au compte bancaire, ainsi que tout document utile à la reconstitution de votre situation.