Avocat - Escompte

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L’escompte constitue un outil de financement courant dans les relations commerciales, mais il n’est pas sans risques pour les entreprises. Une opération mal encadrée ou un litige avec la banque peuvent rapidement se transformer en difficulté financière ou en contentieux complexe.

Solent Avocats accompagne les entreprises, dirigeants et créanciers dans toutes les dimensions juridiques de l’escompte : rédaction ou audit des conventions, résolution des litiges bancaires, analyse des titres litigieux, et représentation en justice si nécessaire.

Cabinet dédié au droit commercial, bancaire et aux voies d’exécution, nous intervenons régulièrement sur des dossiers liés à l’escompte, notamment lorsque la banque refuse ou contre-passe une opération, ou lorsque des effets litigieux sont mis en cause. Notre approche est à la fois technique et pragmatique : nous recherchons toujours la solution la plus rapide, la plus claire et la plus protectrice pour nos clients.

Besoin d’un accompagnement stratégique sur une opération d’escompte ? Solent Avocats vous répond.

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Problèmes juridiques liés à la nature même de l’escompte

L’escompte est parfois présenté comme une opération simple : une créance future est cédée à une banque, qui en déduit un intérêt et crédite l’entreprise. En pratique, la réalité est plus nuancée.

La qualification juridique de l’opération est source de difficultés : est-ce un contrat de prêt ? Une vente de créance ? Une opération sui generis ? Ce flou n’est pas anodin : il conditionne la propriété de l’effet, les recours possibles, et la responsabilité du porteur en cas de litige.

Notre cabinet aide les entreprises à évaluer clairement la nature de leurs opérations d’escompte et à s’assurer qu’elles sont juridiquement sécurisées. Nous intervenons notamment pour analyser les conventions, les bordereaux de remise et les clauses « sauf encaissement », souvent déterminantes.

Notre cabinet peut vous aider à sécuriser votre convention d’escompte et anticiper tout contentieux latent.

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Litiges avec la banque : refus d’escompte, contre-passation, manquements

Le banquier n’a pas l’obligation d’accepter tous les titres qui lui sont présentés à l’escompte. Il dispose d’un pouvoir de sélection, mais ce pouvoir doit s’exercer de bonne foi, dans le respect du devoir d’information.

Certaines situations génèrent des tensions : effets acceptés puis contre-passés, refus d’escompte tardif, absence de notification, ou encore remise en cause d’une opération alors que le compte avait déjà été crédité. Ces situations peuvent porter un préjudice significatif à l’entreprise, voire l’exposer à des incidents de paiement en cascade.

Nous intervenons pour évaluer les responsabilités du banquier, notamment en cas de manquement à son obligation d’information ou d’imprudence fautive dans l’appréciation des titres.

Ce qu’il faut vérifier en cas de refus ou d’annulation d’escompte :

  • La convention encadrant la relation bancaire

  • Les délais et modalités de notification du refus

  • Le contenu des bordereaux de remise

Pour une réponse adaptée à votre situation, notre cabinet peut vous assister dès les premiers échanges avec la banque.

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Risques liés aux effets litigieux ou de complaisance

Certains effets remis à l’escompte sont dénués de cause réelle : effets de complaisance, lettres de change pro forma, ou encore effets de cavalerie. La jurisprudence annule ces effets lorsqu’ils sont dépourvus de cause ou issus d’une fraude.

Un banquier peut être considéré comme de mauvaise foi s’il a connaissance du caractère fictif du titre, ou des difficultés financières du tireur. Dans ce cas, les recours cambiaires peuvent lui être refusés.

Le cabinet assiste les clients dans l’analyse des titres suspects, dans la mise en cause (ou la défense) du banquier escompteur, et dans l’évaluation du risque civil ou pénal lié aux effets litigieux.

Définition à connaître : effet de complaisance

Il s’agit d’un effet de commerce émis sans véritable transaction sous-jacente. Ce type de titre est parfois utilisé pour tromper sur la situation financière d’une société ou pour obtenir un crédit de trésorerie abusivement.

Recours du banquier et responsabilités croisées en cas d’impayé

Lorsque l’effet escompté n’est pas payé à l’échéance, la banque dispose de recours contre les signataires : tireur, avaliseur, endosseur… Mais ces recours peuvent être limités par le principe de l’inopposabilité des exceptions, à condition que le banquier soit de bonne foi.

Notre rôle est d’assister les clients confrontés à un impayé, qu’ils soient entreprise créancière ou mis en cause par une banque. Nous évaluons les marges de défense ou d’action, en fonction des conditions de l’endossement et de l’historique des relations commerciales.

Exemple : une entreprise remet à l’escompte une lettre de change dont le fournisseur est placé en redressement judiciaire. La banque engage alors un recours cambiaire. L’avocat peut invoquer la mauvaise foi bancaire si le risque de défaillance était connu.

Pourquoi faire appel à Solent Avocats ?

Notre cabinet dispose d’une double compétence en droit bancaire et en contentieux exécutoire, essentielle pour traiter efficacement les problèmes liés à l’escompte. Nous intervenons aussi bien en conseil, pour auditer et prévenir les risques, qu’en contentieux, pour faire valoir ou contester un recours.

Notre méthode combine :

  • Une analyse précise des titres et conventions,

  • Une lecture critique du comportement du banquier,

  • Une stratégie de négociation ou de contentieux adaptée aux enjeux financiers du client.

Notre mode d’intervention repose sur une convention claire, définissant les honoraires selon un forfait, un taux horaire ou un barème adapté à la complexité du dossier. Les missions confiées donnent lieu à une lettre de mission précisant le cadre juridique, les échéances et les modalités de paiement.

Points de vigilance dans la gestion juridique des effets de commerce

Le traitement d’un dossier d’escompte repose sur plusieurs éléments à examiner :

  • La date d’échéance, le montant inscrit, et les conditions de paiement indiquées sur l’effet de commerce ;

  • La mention du fournisseur, les coordonnées de l’établissement bancaire, et les modalités de prélèvement ou de remise ;

  • La durée du partenariat, les articles du contrat type utilisés, ainsi que tout engagement signé ou modèle de clause ;

  • La gestion des pénalités de retard, des indemnités éventuelles, et la présence d’une clause relative au plein droit ou à la résiliation anticipée ;

  • Les obligations liées à l’édition des factures, au mode de calcul des intérêts, ou aux réductions accordées.

En cas de non-respect des délais, ou en présence d’une partie adverse contestant l’opération, chaque mot utilisé dans le titre ou le contrat peut être juridiquement lourd de sens.

L’accompagnement d’un avocat collaborateur permet de tenir compte des décisions à caractère normatif, des obligations relatives à l’exercice professionnel, et des règles déontologiques fixées par le Conseil national des barreaux ou l’ordre des avocats.

Pour toute question ou pour un premier échange confidentiel sur votre situation, notre cabinet est à votre écoute.

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Références déontologiques et administratives

En application du présent règlement de l’ordre du barreau, et conformément à l’article 14 du statut de l’avocat, toute collaboration libérale est régie par un contrat de collaboration mentionnant les conditions générales, les mois à compter du démarrage de l’activité professionnelle, ainsi que la procédure de rupture du contrat.

Des précisions sont apportées par le bulletin du barreau, le conseil du 9 juillet, les articles modifiés en séance, et les décisions à caractère normatif prises par le vice-bâtonnier ou le membre du conseil désigné.

Les notifications officielles s’effectuent via lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou courrier électronique, selon les dispositions applicables au site internet du Conseil national ou de l’Union européenne des avocats inscrits.

Modalités pratiques d’intervention du cabinet

Modalité d’intervention, honoraires, et fonctionnement administratif

Toute mission confiée à notre cabinet fait l’objet d’un contrat écrit conforme aux exigences du règlement intérieur applicable aux avocats inscrits au barreau de Marseille. Ce contrat précise notamment :

  • Le type de mission confiée (conseil, contentieux, négociation) ;

  • Les modalités de fixation des honoraires : forfait, taux horaire, ou honoraires de résultat ;

  • Les conditions de facturation, de provision et de paiement, ainsi que le calendrier prévisionnel de traitement du dossier.

Conformément à la réglementation, les règlements sont opérés via le compte Carpa du cabinet. Le client conserve en toutes circonstances un droit à l’information, à la confidentialité (respect du secret professionnel) et à la consultation des pièces de son affaire.

Pour certaines situations, notre cabinet accepte l’aide juridictionnelle ou peut proposer un partenariat forfaitaire pour les entreprises en situation de difficulté de trésorerie. Les délais, montants, ou conditions générales sont discutés dès le premier rendez-vous, sur présentation du contrat type ou d’un modèle adapté à votre situation.

Calendrier réglementaire

Repères juridiques essentiels :

  • Décret du 27 novembre : précise le régime applicable aux effets de commerce dans les opérations de financement à court terme.

  • Octobre 2007 : adoption des règles de mise en œuvre de l’escompte commercial en lien avec le code de commerce et les règles du code de procédure civile.

  • Délai de deux mois : délai classique d’opposabilité ou de prescription en matière de paiement contesté selon les cas.

Fondements réglementaires de l’escompte commercial

L’escompte commercial est encadré par les dispositions du Code de commerce, notamment les articles relatifs aux effets de commerce et à la cession de créances. Le Code civil et le Code de procédure civile peuvent également trouver à s’appliquer en cas de contentieux. Certaines pratiques sont précisées dans le règlement intérieur des barreaux concernant la facturation et les conditions générales de collaboration.

Notre approche repose sur un diagnostic initial rigoureux, un suivi stratégique, et une communication claire à chaque étape.

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Foire aux questions

C’est un mécanisme par lequel une entreprise cède à une banque une créance future (souvent matérialisée par un effet de commerce) contre une avance de fonds, diminuée d’un intérêt. La banque devient alors propriétaire du titre.

Parce qu’une mauvaise qualification de l’opération ou une clause imprécise peut avoir des conséquences graves en cas d’impayé. L’avocat s’assure que le contrat encadre clairement les obligations de chacun.

Il convient de récupérer les écrits contractuels, d’identifier le fondement du refus, et de vérifier les délais de réaction. Un avocat peut contester la décision ou négocier un règlement amiable.

Cela suppose une analyse de la cause de l’effet, des relations entre les parties, et des pratiques antérieures. Des indices comme l’absence de prestation, les remises croisées ou les déclarations en procédure collective peuvent être exploités.

Il est utile de rassembler : la convention bancaire, les bordereaux de remise, les effets litigieux, la correspondance avec la banque, et toute pièce relative à la créance sous-jacente.

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