Avocat - Recouvrement de créances

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Un impayé, qu’il s’agisse de factures professionnelles (par exemple une facture impayée) ou de dettes personnelles, représente une difficulté majeure. Agir avec efficacité pour récupérer et recouvrer vos créances est essentiel pour la santé financière de votre entreprise ou la préservation de votre patrimoine. Notre cabinet d’avocats, fort de son expérience en recouvrement de créances, vous propose un accompagnement juridique complet, de la négociation amiable à l’exécution forcée. Notre pratique nous amène à choisir le moyen le plus adapté à votre affaire, tout en vous informant clairement des démarches et des coûts. Notre avocat en recouvrement s’engage à défendre vos intérêts avec détermination, en s’appuyant sur une connaissance approfondie du droit civil et commercial, ainsi que du Code de procédure civile.

Créance impayée ? Notre cabinet évalue votre situation et met en œuvre la stratégie de recouvrement la plus adaptée. Prenez contact pour une première demande d’aide.

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Le processus de recouvrement de créances : de la phase amiable à l’exécution

Le recouvrement d’une créance peut s’articuler autour de plusieurs phases. L’objectif est toujours de vous permettre d’obtenir le paiement en adaptant la stratégie. Il importe de choisir la bonne manière d’agir pour optimiser vos chances de succès.

La phase de recouvrement amiable : une étape préliminaire souvent indispensable

Avant toute mesure contraignante, une tentative de recouvrement amiable est fréquemment un préalable. Cette démarche peut comprendre l’envoi d’une lettre de relance, suivie d’une lettre de mise en demeure (ou demeure de payer) circonstanciée, et l’ouverture de négociations pour un paiement volontaire, éventuellement échelonné. Il s’agit d’une manière d’éviter un contentieux long et coûteux. Notre cabinet rédige ces courriers avec la rigueur juridique nécessaire et peut conduire les négociations, en instaurant une communication claire avec la partie adverse. Il existe aussi des sociétés de recouvrement, mais l’intervention d’un avocat dès cette phase peut avoir un effet plus dissuasif et mieux préparer un éventuel recours judiciaire.

Pour les créances ayant une cause contractuelle (ex: facture impayée sur des bons de commande) ou résultant d’une obligation statutaire d’un montant inférieur à 5 000 euros, la loi prévoit une procédure simplifiée de recouvrement. Mise en œuvre par un commissaire de justice, elle peut aboutir à un titre exécutoire si le débiteur accepte la procédure et qu’un accord est trouvé. Nous vous apportons notre conseil sur cette option.

L’obtention d’un titre exécutoire : la clé de l’exécution forcée

Si la phase amiable échoue, l’exécution forcée nécessite un titre exécutoire. Ce document officiel (jugement, acte notarié exécutoire, ordonnance d’injonction de payer, etc.) constate une créance liquide et exigible.

Les principaux titres exécutoires incluent les décisions de justice (jugements, arrêts, y compris une ordonnance de référé provision), les actes notariés revêtus de la formule exécutoire, les titres délivrés par le commissaire de justice (chèque impayé, accord dans la procédure simplifiée), les procès-verbaux de conciliation signés par le juge et les parties, et certains accords familiaux ou transactionnels rendus exécutoires.

Notre cabinet engage la procédure judiciaire adéquate : procédure d’injonction de payer, référé provision pour une avance rapide, ou assignation pour une procédure au fond devant le tribunal compétent (souvent le tribunal de commerce pour une affaire commerciale) pour faire trancher le litige de manière contradictoire.

L’obtention d’un titre exécutoire est une étape déterminante : au-delà de 10 000 euros, vous ne pourrez pas agir seul.

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Les mesures d’exécution forcée : les outils pour contraindre votre débiteur

Muni d’un titre exécutoire, le créancier peut, via un commissaire de justice, mettre en œuvre diverses mesures. Notre expertise nous guide vers les saisies les plus appropriées.

Il est crucial d’identifier les biens saisissables du débiteur, tout en respectant les protections légales (biens nécessaires à la vie courante, fraction insaisissable des salaires, etc.). Le Code de procédure civile (notamment l’article L. 112-2) encadre ces aspects.

Les principales mesures comprennent : La saisie-vente des biens meubles corporels ; la saisie-attribution des créances (notamment sur compte bancaire, avec l’effet d’attribution immédiate et la garantie du solde bancaire insaisissable) ; la saisie des rémunérations (après tentative de conciliation devant le juge de l’exécution) ; la saisie immobilière (procédure judiciaire pour la vente d’un bien immobilier, menée par un avocat devant le juge de l’exécution) ; et les mesures d’exécution en nature comme l’expulsion ou la saisie-appréhension. Le choix de la mesure dépendra de l’affaire et de la situation du débiteur. Une saisie conservatoire pourra avoir été mise en place en amont pour prévenir l’insolvabilité du débiteur.

Une mesure d’exécution abusive présente un risque. Nous définissons avec vous la procédure d’exécution la plus pertinente.

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Les acteurs clés du recouvrement forcé

Plusieurs professionnels ont une fonction dans le recouvrement judiciaire :

  • Le commissaire de Justice (anciennement huissier de justice) : il met en œuvre les mesures d’exécution et peut requérir le service public de la force publique.
  • Le juge de l’exécution (JEX) : magistrat du tribunal judiciaire (parfois le président du tribunal ou un juge délégué), il est compétent pour trancher les difficultés.
  • L’avocat : son conseil est essentiel pour obtenir un titre exécutoire et pour la stratégie. L’accompagnement par un avocat en droit commercial ou civil est souvent indispensable.

Les frais de recouvrement : qui supporte les coûts ?

Les frais de l’exécution forcée sont en principe à la charge du débiteur. Les frais de recouvrement amiable sans titre exécutoire restent à la charge du créancier, sauf exceptions. Notre cabinet vous informe en toute transparence sur les honoraires et les frais de dossier potentiels.

Pour une analyse détaillée de votre situation de créance impayée et pour explorer les options de recouvrement les plus efficaces, nous vous invitons à contacter notre cabinet. Nous pourrons alors discuter des moyens à mettre en œuvre pour défendre au mieux votre droit au paiement.

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Foire aux questions

Notre cabinet d’avocats vous accompagne à toutes les étapes. Nous analysons votre affaire, vous donnons un conseil stratégique, tentons un recouvrement amiable, et si besoin, nous saisissons le tribunal compétent pour obtenir une décision de justice. Par la suite, nous coordonnons la mise en œuvre des mesures d’exécution avec le commissaire de justice pour récupérer les sommes dues. Nous sommes votre interlocuteur unique pour défendre vos intérêts.

L’insolvabilité apparente d’un débiteur est un risque certain, mais notre cabinet met en œuvre son expertise pour investiguer la situation patrimoniale réelle. Nous pouvons rechercher des actifs dissimulés ou évaluer les chances d’un retour à meilleure fortune. Nous vous fournissons une assistance juridique pour déterminer si une action est opportune ou si d’autres moyens (surveillance, plan de paiement très étalé) sont plus adaptés, afin d’éviter des frais inutiles.

Un titre exécutoire est un document officiel (jugement, acte notarié, etc.) qui constate votre droit de créance de manière incontestable. Il est fondamental car il vous permet d’utiliser les mesures d’exécution forcée (saisies) pour récupérer votre argent. Sans ce titre, vos chances de recouvrement sont limitées à la voie amiable. Notre cabinet est là pour vous aider à l’obtenir.

La durée varie considérablement, en fonction de la situation du débiteur, et de la nature de la procédure de recouvrement mise en œuvre. Une saisie immobilière, par exemple, peut mettre jusqu’à 2 ans à aboutir à un paiement.

Une opposition (par exemple à une ordonnance d’injonction de payer) ou un appel d’une décision de justice peut suspendre l’exécution si la décision n’est pas assortie de l’exécution provisoire. Chaque recours doit être analysé pour son effet sur la procédure d’exécution.

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