Avocat - Saisie immobilière
Prendre rendez-vousLa saisie immobilière est une procédure judiciaire complexe, souvent perçue comme une épreuve. Elle concerne aussi bien le créancier cherchant à recouvrer une somme due – par exemple suite à un crédit immobilier non remboursé – que le débiteur confronté au risque de perdre sa propriété.
Face à ses conséquences potentiellement importantes et à la difficulté de la procédure, l’assistance d’un avocat en saisie immobilière est déterminante.
Le rôle de notre cabinet d’avocats en saisie immobilière
Notre cabinet intervient pour offrir un service dédié. Nous accompagnons tant les créanciers dans la mise en œuvre rigoureuse de cette voie d’exécution, que les débiteurs pour représenter et défendre leurs droits et préserver au mieux leur patrimoine.
Forts d’une pratique dédiée à ces enjeux, nous adoptons une démarche pragmatique. Nous privilégions, lorsque c’est possible, les solutions négociées, mais menons avec détermination les procédures contentieuses nécessaires.
Notre objectif est de vous offrir un accompagnement personnalisé, en vous éclairant à chaque stade sur les options qui s’offrent à vous et sur la stratégie la plus adaptée à votre situation spécifique.
Contactez notre cabinet pour une analyse de votre situation en matière de saisie immobilière et une stratégie adaptée.
Bénéficiez d’un accompagnement expert.
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Nous défendons vos intérêts en France métropolitaine et d’outre-mer
Comprendre la procédure saisie immobilière : un parcours maîtrisé par notre cabinet
La saisie immobilière est strictement encadrée par le Code des procédures civiles d’exécution.
Sa réussite pour le créancier ou sa contestation par le débiteur repose sur une connaissance précise de ses différentes phases et des exigences légales. La cause de la saisie, souvent un crédit impayé, est déterminante.
Les conditions préalables à la saisie : notre analyse à votre service
Avant d’engager une saisie immobilière, le créancier a l’obligation de s’assurer qu’il détient un titre exécutoire valable, constatant une créance liquide et exigible. L’immeuble visé doit également être saisissable.
Le non-respect de ces conditions peut entraîner la nullité de la procédure, voire son échec si un vice de procédure est soulevé.
Pour le créancier, notre cabinet procède à une vérification minutieuse de ces éléments afin de sécuriser la démarche.
Pour le débiteur, nous examinons avec la même rigueur si ces conditions sont effectivement réunies. Nous identifions les éventuels moyens de contestation, que ce soit sur la validité du titre, le montant de la créance ou la saisissabilité du bien.
De la délivrance du commandement de payer à l’audience d’orientation : les étapes clés où nous vous assistons
La procédure débute par la signification, par un huissier de justice (désormais commissaire de justice), d’un commandement de payer valant saisie immobilière. Cet acte, qui doit contenir diverses mentions légale et être conforme aux exigences du service de la publicité foncière.
La publication du commandement au fichier immobilier a ensuite lieu dans un délai de deux mois à compter de sa signification, sous peine de caducité.
S’ensuit l’assignation à comparaître du débiteur à une audience d’orientation, dont la date sera donnée par le tribunal judiciaire. Le dépôt du cahier des conditions de vente, pièce maîtresse de la vente, est également requis.
Chaque jour compte car ces étapes sont soumises à des délais et à un formalisme stricts, dont l’inobservation peut avoir un effet dirimant.
Notre cabinet assure la rédaction et la signification des actes pour le créancier poursuivant, veillant scrupuleusement au respect du cadre légal.
Si vous êtes débiteur, nous analysons les actes qui vous sont signifiés, préparons votre défense du débiteur et vous conseillons sur la stratégie à adopter en vue de l’audience d’orientation.
La complexité de ces premières étapes nécessite un accompagnement expert. Notre cabinet sécurise vos actions ou votre défense.
L’audience d’orientation : un tournant décisif
L’audience d’orientation devant le tribunal judiciaire est un moment clef de la procédure saisie immobilière.
Le juge de l’exécution y vérifie la régularité de la saisie. Il statue sur les éventuelles contestations – sources potentielles de litige – soulevées par le débiteur ou d’autres créanciers. Il fixe la date de l’audience de rappel, si une vente amiable est autorisée, ou de l’adjudication..
Ainsi, c’est dans ce jugement qu’il peut, par principe ou par exception, autoriser la vente amiable du bien saisi ou ordonner sa vente forcée (adjudication). Cette décision de justice offre une possibilité au débiteur de tenter une vente dans de meilleures conditions.
Nous vous représentons lors de cette audience, que vous soyez créancier ou débiteur, après avoir élaboré une stratégie adaptée à votre situation.
Notre connaissance des pratiques judiciaires et notre argumentation juridique visent à orienter la décision du juge dans le sens de vos intérêts.
Nos avocats vous conseillent.
La réalisation de la vente du bien saisi : défendre vos intérêts jusqu’au bout
Que la vente du bien immobilier s’effectue à l’amiable ou par adjudication, notre cabinet veille à la préservation de vos droits.
La vente amiable : une solution à privilégier ?
Si le juge l’autorise, le débiteur peut procéder lui-même à la vente de son bien. Cette option peut parfois permettre d’obtenir un meilleur prix principal et d’éviter les aléas et les coûts d’une vente aux enchères.
L’intervention d’un notaire sera alors nécessaire pour formaliser la vente avec l’acheteur. Elle est cependant encadrée par des conditions et des délais précis : 4 mois à compter du jugement pour signer un compromis et 3 mois supplémentaires pour finaliser l’opération.
Notre cabinet vous conseille sur l’opportunité de solliciter la vente amiable. Nous vous assistons dans sa mise en œuvre : recherche d’acquéreurs, négociation des conditions. Nous nous assurons du respect du cadre fixé par le jugement d’orientation pour que la vente, souvent formalisée par un acte notarié, puisse aboutir et désintéresser le créancier.
La vente forcée (adjudication) : notre expertise pour sécuriser le processus
À défaut de vente amiable autorisée ou réalisée dans les délais, ou si le juge l’ordonne d’emblée, le bien est vendu aux enchères publiques.
Cette phase comprend des formalités de publication, la détermination de la mise à prix (le montant de la mise initiale), et le déroulement de l’audience d’adjudication elle-même où les avocats peuvent porter les enchères. Elle inclut aussi la gestion des suites : paiement du prix par celui déclaré adjudicataire après la dernière enchère, et éventuelle surenchère.
Toute irrégularité peut être sanctionnée, parfois sous peine de nullité.
Nous assurons le suivi de la procédure d’adjudication pour le créancier poursuivant, en veillant à ce que toutes les diligences soient accomplies pour parvenir à la vente.
Si vous êtes débiteur, nous vous informons de vos droits et des conséquences de la vente. Notre cabinet peut également vous assister ou assister un acquéreur potentiel dans le cadre des enchères, ou en cas de déclaration de surenchère.
Les 3 erreurs courantes à éviter lors d’une vente aux enchères immobilières (et comment notre cabinet vous aide à les prévenir) :
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Méconnaître le cahier des conditions de vente : ce document est essentiel. Il contient notamment le procès-verbal de description de l’immeuble, des informations d’urbanisme, les diagnostics, l’existence éventuelle de baux en cours, ou les charges de copropriété. Notre cabinet l’analyse pour vous, que vous soyez partie à la saisie ou enchérisseur potentiel, afin d’identifier tout point d’attention.
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Négliger les frais annexes : au prix principal d’adjudication s’ajoutent des frais de procédure (frais préalables de vente, émoluments, droits d’enregistrement). Nous vous informons de manière transparente sur l’ensemble du coût de la vente à anticiper.
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Ne pas prévoir les suites de l’adjudication : le paiement du prix dans le délai de deux mois est impératif. À défaut, l’adjudicataire défaillant s’expose à la réitération des enchères (folle enchère) à ses torts. Nous vous guidons sur les obligations post-adjudication pour sécuriser votre acquisition ou, si vous êtes créancier, pour réagir face à un adjudicataire défaillant.
Que la vente soit amiable ou forcée, chaque détail compte. Assurez-vous une représentation par avocat efficace avec notre cabinet.
Ne restez pas seul face à vos problèmes.
Après la vente : distribution du prix et incidents potentiels
L’aboutissement de la vente ne signifie pas toujours la fin de la procédure. La répartition du prix principal de la vente et la gestion d’éventuels incidents nécessitent une vigilance continue.
La distribution du prix : obtenir ce qui vous est dû
Une fois le prix de vente consigné, il doit être réparti entre les créanciers inscrits (par exemple, une banque titulaire d’une hypothèque pour un crédit immobilier), selon leur rang. Le solde éventuel revient au débiteur.
Chaque créancier reçoit sa part conformément à l’ordre établi. Cette phase peut donner lieu à un projet de distribution amiable ou, en cas de désaccord, à une procédure de distribution judiciaire.
Notre cabinet intervient pour vérifier le projet de distribution, s’assurer du respect de votre rang de créancier et du montant qui vous revient. En cas de contestation, nous défendons vos intérêts dans le cadre de la procédure de distribution judiciaire pour que vous obteniez le paiement effectif des sommes qui vous sont dues.
Les incidents de procédure : anticiper et réagir
La procédure saisie immobilière peut être ponctuée d’incidents variés à chaque stade de l’instance. Il peut s’agir de demandes de nullité d’actes, de contestations sur le fond du droit, de difficultés liées à la publication des actes, etc.
Ces incidents peuvent retarder, voire compromettre, l’issue de la saisie, chaque situation étant différente.
Grâce à notre expertise des procédures civiles d’exécution, nous sommes en mesure d’anticiper nombre de ces difficultés. Lorsqu’un incident survient, nous réagissons avec promptitude pour défendre vos intérêts. Cela peut consister à soulever les contestations utiles si vous êtes débiteur, ou à y répondre de manière argumentée si vous êtes créancier.
Nous maîtrisons également les voies de recours, comme le jugement d’appel ou le pourvoi en cour de cassation, lorsque celles-ci s’avèrent nécessaires.
Nos avocats répondent à vos questions.
Pourquoi mandater notre cabinet, avocat en saisie immobilière, pour votre procédure ?
Faire face à une saisie immobilière requiert une expertise juridique pointue et une grande rigueur. En tant qu’avocat en droit de l’exécution, notre cabinet met à votre service :
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Une connaissance approfondie et constamment actualisée du droit de la saisie immobilière et des procédures civiles d’exécution. Notre mission est de couvrir tout le périmètre de votre affaire.
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Une approche stratégique et personnalisée, que vous soyez créancier poursuivant ou débiteur saisi. Nous analysons chaque dossier dans sa singularité pour définir la meilleure ligne de conduite, en vous fournissant un conseil juridique adapté.
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Une gestion rigoureuse des délais et du formalisme procédural, éléments déterminants pour la validité et l’efficacité des actions menées.
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Une capacité éprouvée à gérer les incidents de procédure, les contestations et les situations complexes qui peuvent émailler une saisie immobilière.
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Une volonté de rechercher des solutions pragmatiques lorsque la situation le permet, tout en défendant avec fermeté et détermination vos intérêts lorsque le litige est inévitable.
Notre intervention vise à sécuriser vos droits et à optimiser l’issue de la procédure en votre faveur.
Nos avocats répondent à vos questions.
Foire aux questions
Qu'est-ce qu'un commandement de payer valant saisie immobilière ?
C’est l’acte qu’un commissaire de justice (anciennement huissier de justice) délivre au débiteur et qui initie la procédure saisie immobilière. Il ordonne au débiteur de payer sa dette (incluant souvent un taux d’intérêt sur le crédit initial) dans un certain délai. Il l’informe qu’à défaut de paiement, son bien immobilier pourra être vendu. Cet acte rend le bien indisponible : le débiteur, bien qu’encore propriétaire, ne peut plus le vendre librement ni le grever de nouvelles sûretés sans l’accord du créancier. Un rappel des règles applicables y est fait.
Puis-je vendre mon bien à l'amiable si une procédure de saisie est engagée ?
Oui, c’est une possibilité sous conditions. Le débiteur peut demander au juge de l’exécution, lors de l’audience d’orientation au tribunal judiciaire (anciennement tribunal de grande instance), l’autorisation de vendre son bien à l’amiable. S’il l’accorde, le juge fixe la date limite et un prix minimum. L’assistance d’un avocat en saisie immobilière est recommandée pour présenter cette demande et encadrer la vente, afin qu’elle soit valable.
Quels sont mes droits en tant que débiteur lors de l'audience d'orientation ?
Lors de l’audience d’orientation, le débiteur a un droit de contestation. Il peut présenter des arguments sur la validité de la saisie (par exemple, sur le titre exécutoire, le montant de la créance, un éventuel vice de procédure). Il peut aussi demander des délais de paiement dans certaines conditions, ou solliciter l’autorisation de vendre le bien à l’amiable. Si le débiteur est en situation de surendettement et qu’une procédure est en cours devant la commission de surendettement, cela peut aussi être évoqué. Il est essentiel d’être assisté ou représenté par avocat pour faire valoir efficacement ses droits et envisager tout recours juridique.
Comment se déroule la vente aux enchères (adjudication) ?
Si la vente forcée est ordonnée, elle a lieu au tribunal judiciaire, lors d’une audience d’adjudication. Des publicités préalables informent les potentiels acquéreurs souhaitant acheter un bien saisi. Les enchères sont obligatoirement portées par un avocat inscrit au barreau de Paris ou du lieu du tribunal. Le bien est adjugé à celui qui a porté la dernière enchère, qui est alors déclaré adjudicataire. L’adjudicataire doit ensuite consigner le prix principal et payer les frais de procédure dans un délai de deux mois généralement.
Quels sont les honoraires avocat et autres frais liés à une procédure de saisie immobilière ?
Les frais de procédure sont multiples et peuvent être importants, rendant parfois le coût de la vente élevé. Ils comprennent les frais d’actes de commissaire de justice, les frais de publication, les droits d’enregistrement, les émoluments d’avocat, et les frais de publicité légale. Le tarif avocat est généralement fixé par une convention d’honoraires. En tant que créancier, certains frais sont avancés et récupérés sur le prix de vente. Pour le débiteur, ces frais viendront en sus du prix de vente.
Que se passe-t-il si l'adjudicataire ne paie pas le prix ?
Si l’adjudicataire ne consigne pas le prix de vente dans le délai imparti (le délai de 2 mois), la vente peut être résolue. Le bien est alors remis en vente aux enchères : c’est la procédure de « réitération des enchères ». L’adjudicataire défaillant peut être tenu de payer la différence entre son enchère et le prix de revente, si celui-ci est inférieur, ainsi que diverses pénalités.
Comment le prix de vente est-il réparti entre les créanciers ?
Après la vente et la consignation du prix, celui-ci est réparti entre les créanciers inscrits (y compris un éventuel tiers détenteur ayant payé à la place du débiteur). Un projet de distribution est établi, qui tient compte du rang de chaque créancier (privilèges, hypothèques). Les créanciers privilégiés et hypothécaires sont payés en priorité. S’il y a un désaccord sur le projet, une procédure de distribution judiciaire est ouverte devant le juge. Le solde éventuel, après paiement de tous les créanciers et des frais, revient au débiteur.
Quel est le rôle de l'avocat en saisie immobilière dans cette procédure ?
L’avocat en saisie immobilière a un rôle central. La représentation par avocat est obligatoire pour porter les enchères et pour la quasi-totalité des actes de la procédure saisie immobilière. Pour le créancier, il engage la procédure, rédige les actes (comme l’assignation à comparaître), le représente aux audiences et veille au bon déroulement jusqu’au paiement. Pour le débiteur, il offre conseil juridique et protection juridique. Il soulève les contestations (par exemple, la contestation saisie immobilière), étudie les recours contre saisie, le représente aux audiences, et peut négocier des solutions (vente amiable, délai de paiement). Sa mission est de défendre les intérêts de son client à chaque stade de cette procédure souvent longue et complexe.
Quels documents dois-je préparer pour une consultation concernant une saisie immobilière ?
Si vous êtes créancier : le titre exécutoire (souvent un acte notarié ou un jugement), le décompte de la créance avec indication du taux d’intérêt, les informations sur le bien immobilier (titre de propriété) et le débiteur. Si vous êtes débiteur : le commandement de payer valant saisie, l’assignation à comparaître pour l’audience tribunal judiciaire, et tout document relatif à votre situation financière et au bien concerné (par exemple, un prêt en cours, des informations sur des baux existants). Dans tous les cas, une pièce d’identité et tout courrier ou acte reçu concernant cette affaire seront utiles. Ces documents aideront votre avocat à évaluer les conditions d’achat ou de vente du bien saisi.